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Track Listing

  1. OUROBOROS
  2. DEAR ED
  3. STRUCTURING STRUCTURED STRUCTURES
  4. COMITÉ INVISIBLE
  5. ALICIA
  6. ON HOW RAY CONVERTED HIS TWO-CAR GARAGE INTO A BAR
  7. DOUBLE EDGED SWORD
  8. XXII
  9. SAFE OR SORRY
  10. FROM ALAMO TO TOBAGO
  11. APRIL 13
  12. DANCING IN YOUR SHOES
  13. NOW
  14. 'TILL THE END

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4eme album des lorrains en 22 ans d’existence, 14 nouveaux titres avec une montagne de singles (Safe or Sorry, Dear Ed….) et une floppées de featuring (Bad Cop / Bad Cop, The JB Conspiracy, Freygolo, Tree House Fire). Voilà 9 ans qu’on attendait l’opus. L’opus est servi. Régalez-vous.

L’Artwork, minimaliste et élégant, inspiré de l’œuvre de l’artiste conceptuel Robert Barry, donne le ton.

L’album ouvre sur un brûlot d’à peine 90 secondes sous le signe de l’ouroboros (le serpent qui se mords la queue) comme une allégorie du système ultra-capitaliste dans lequel on évolue. L’économie a pris le pas sur les relations sociales, la logique marchande supplante tout. Quand est-ce qu’on a trébuché aussi salement ? Karl Polanyi postule que c’est lorsqu’on a transformé le travail, la terre et la monnaie en marchandise lors de la révolution industrielle du 19ème siècle.

Juste le temps d’y réfléchir et P.O.Box livre second morceau « à skank », DEAR ED, où l’on y aborde, sous la forme d’une lettre écrite à l’attention d’Edward Bernays, la propagande, la fabrique de l’opinion et la publicité, lui qui est le principal architecte de la manipulation des masses, contribuant à développer le consumérisme.

C’est tout logiquement que le 3ème titre de l’album « Structuring Structured Structures » s’accapare le concept d’Habitus du sociologue Pierre Bourdieu se référant aux mécanismes de reproduction des hiérarchies sociales.(Le sociologue donne une clé d’interprétation des rapports des acteurs au monde). Y’a t-il un espace disponible, libre, pour chacun ? Sommes-nous libres ? Sommes-nous libérés ? C’est probablement la chanson qui représente le mieux le « nouveau pio » avec une structure musicale inédite.

Comme à leurs habitudes, un nouvel album est synonyme de nombreuses invitations, on retrouve sur Comité Invisible la voix de Matt Carson de The JB CONSPIRACY, partenaire de longue date. Le texte évoque la manière dont on utilise le verbe, les mots, constatant que mal nommer les choses ajoute au malheur du monde. On nous avait pourtant prévenu, la Novlang est devenue l’usage.

Autre invitée de marque, la chanteuse de BADCOP/BADCOP, Stacey D sur Dancing in Your Shoes, pépite ska sautillante, réaffirmant l’égalité Femmes-Hommes en narrant les « origines du monde » et du terme Mansplainning.

Le personnage d’Alicia dans la chanson éponyme nous livre son vécu de la charge mentale et émotionnelle dans un morceau plus rock mid-tempo.

« On How Ray Converted His Two-Car Garage into a bar » rappelle à la mémoire ce qu’était à l’origine un « tiers lieu », loin du concept dévoyé aujourd’hui (Starbuck and Co par exemple).

Suis un petit bonbon pop-punk cuivré, sobrement intitulé XXII (pour le nombre d’année que le combo a passé sur la route, en répète et sur les scènes).

April 13’ fait le parfait lien avec le précédent album F#RTH#R, on y retrouve toute la verve musicale des Français, sublimé par un featuring au trombone de Rémi (Can’t Bear This Party, Freygolo, Loulou et surtout doigts d’or du SNAPCUT STUDIO où les lorrains sont allé enregistrer leurs cuivres, mixé et masterisé leur galette), dans un registre plus mélancolique, au sujet plus intime : nos proches qui nous quittent.

From Alamo to Tobago explore la facette reggae des punks. Magnifique introduction au trombone tout de velour vêtue, featuring au teinte hip-hop de Sam Northon (Tree House Fire) et montée en puissance tout le long du morceau avec un final explosif.

Après toutes ces émotions, le sextet balance un tube dansant à souhait avec « Safe or Sorry », déplorant la gentrification à tout crain, la surveillance tous azimuts et la liquidation de l’effervescence de la pensée.

Now rend hommage au collectif Comité Invisible et leurs écrits puissamment inspirant.

Final en guise d’anthem générationnel, ‘Till the end et ses whowhowho achève de nous convaincre sur l’importance de la nuance, de l’éveil, de l’émancipation et que les évènements ne sont définitivement jamais noirs ou blancs.

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Sans maj / sans espace / avec un point à la fin.

Chaque commande vient avec la version digitale téléchargeable immédiatement. Pas la peine d'attendre le facteur pour écouter le skeud à fond !!



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